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Bibliothèque : Tous les A découvrir

Parcourir Domaine Public Le Fou parle

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Paul Éluard (1895-1952) Pillier du surréalisme. "" l'un de ses premiers poèmes écrits entre 1913 et 1918. Le Fou parle C’est ma mère, monsieur, avec ma fiancée Elles passent là-bas, l’une à l’autre pressée. La jeune m’a giflé, la vieille m’a fessé. Je vous jure pourtant que je les aimais bien ; Mais, constamment, j’avais le besoin bénin D’exiger trop d’amour : ses larmes et son sein. Je vous jure, monsieur, qu’elles m’ont bien aimé. Ça n’est certes pas leur faute à toutes les deux Si sans ces...
Parcourir Domaine Public L'ennemi

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Charles Baudelaire (1821 - 1867) Recueil "les Fleurs du Mal" Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage, Traversé çà et là par de brillants soleils ; Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage, Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils. Voilà que j'ai touché l'automne des idées, Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux Pour rassembler à neuf les terres inondées, Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux. Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve Trouveront ...
Parcourir Domaine Public Le Jardin du Prophète

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Gibran Khalil Gibran Poète Libanais (1883-1931) Un autre dit : "Parle nous de ce que tu ressens au plus profond de ton coeur en ce moment précis" Il regarda celui qui avait parlé. Sa voix était pareille à une étoile qui chante quand il dit : "Dans vos rêves éveillés, quand vous demeurez silencieux et écoutez votre être plus intime, vos pensées, tels des flocons de neige, tombent, tourbillonnent et recouvrent d'un blanc silence tous les bruits de l'espace alentours. Et que sont les rêves éveil...
Parcourir Critique de Film,  Théatre, série... Est-ce que j’ai une gueule d’Arletty ?

Critique de Film, Théatre, série...

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Arletty, celle que l’on ne peut oublier avec sa « gueule d’atmosphère. » Voilà ce que nous proposait Elodie MENANT, ce Dimanche 20 Septembre au Théâtre du Potager des Princes, à Chantilly. L’atmosphère ? Eh bien plutôt joviale, rythmée, colorée, fascinante, virevoltante, touchante, inoubliable. Un spectacle qui a de la gueule ! Deux Molières bien mérités !
Parcourir Chronique Mémoires d'Hadrien

Chronique

Mémoires d’Hadrien Marguerite Yourcenar Présentation de l’éditeur "J'ai formé le projet de te raconter ma vie." Sur son lit de mort, l'empereur romain Hadrien (117-138) adresse une lettre au jeune Marc Aurèle dans laquelle il commence par donner "audience à ses souvenirs". Très vite, le vagabondage d'esprit se structure, se met à suivre une chronologie, ainsi qu'une rigueur de pensée propre au grand personnage. Derrière l'esthète cultivé et fin stratège qu'était Hadrien, Marguerite Yourcenar ...
Parcourir Domaine Public Les oiseaux

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Victor Hugo - 1802 - 1885 Les contemplations 1856 Je rêvais dans un grand cimetière désert ; De mon âme et des morts j'écoutais le concert, Parmi les fleurs de l'herbe et les croix de la tombe. Dieu veut que ce qui naît sorte de ce qui tombe. Et l'ombre m'emplissait. Autour de moi, nombreux, Gais, sans avoir souci de mon front ténébreux, Dans ce champ, lit fatal de la sieste dernière, Des moineaux francs faisaient l'école buissonnière. C'était l'éternité que taquine l'instant. Ils allaient e...
Parcourir Critique de Film,  Théatre, série... Dans les forêts de Sibérie

Critique de Film, Théatre, série...

Aux premiers mots de William Mesguich qui nous accueille dans son isba, nous ne sommes plus à Chantilly mais au fin fond de la taïga sibérienne, à la pointe du cap des Cèdres du Nord, non loin du lac Baïkal et en février. La température extérieure est de moins trente degrés. Une heure trente durant le comédien nous fait revivre au jour le jour les six mois de retraite que Sylvain Tesson, philosophe et aventurier, s’est imposée dans les montagnes russes, avec pour uniques voisins à une demi-jo...
Parcourir Domaine Public Les pas

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Paul Valery Recueil : "Charmes" (1922) Tes pas, enfants de mon silence, Saintement, lentement placés, Vers le lit de ma vigilance Procèdent muets et glacés. Personne pure, ombre divine, Qu’ils sont doux, tes pas retenus ! Dieux !... Tous les dons que je devine Viennent à moi sur ces pieds nus ! Si, de tes lèvres avancées, Tu prépares pour l’apaiser, À l'habitant de mes pensées La nourriture d’un baiser, Ne hâte pas cet acte tendre, Douceur d’être et de n’être pas, Car j’ai vécu de vous attend...
Parcourir Domaine Public À qui la faute ?

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Victor Hugo (1802 – 1885) Recueil publié en 1872 : L’Année Terrible. A qui la faute ? Tu viens d'incendier la Bibliothèque ? - Oui. J'ai mis le feu là. - Mais c'est un crime inouï ! Crime commis par toi contre toi-même, infâme ! Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme ! C'est ton propre flambeau que tu viens de souffler ! Ce que ta rage impie et folle ose brûler, C'est ton bien, ton trésor, ta dot, ton héritage Le livre, hostile au maître, est à ton avantage. Le livre a toujours pris fait e...
Parcourir Chronique La Fille du train

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Entre la banlieue où elle habite et Londres, Rachel prend le train deux fois par jour : à 8h04 le matin, à 17h56 le soir. Et chaque jour elle observe, lors d'un arrêt, une jolie maison en contrebas de la voie ferrée. Cette maison, elle la connaît par cœur, elle a même donné un nom à ses occupants : Jason et Jess. Un couple qu'elle imagine parfait. Heureux, comme Rachel et son mari ont pu l'être par le passé, avant qu'il ne la trompe, avant qu'il ne la quitte. Jusqu'à ce matin où Rachel voit J...
Parcourir Domaine Public Au clos de notre amour

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Emile Verhaeren Recueil : "Les heures claires" (1896) Au clos de notre amour, l'été se continue : Un paon d'or, là-bas, traverse une avenue ; Des pétales pavoisent - Perles, émeraudes, turquoises - L'uniforme sommeil des gazons verts Nos étangs bleus luisent, couverts Du baiser blanc des nénuphars de neige ; Aux quinconces, nos groseilliers font des cortèges ; Un insecte de prisme irrite un cœur de fleur ; De merveilleux sous-bois se jaspent de lueurs ; Et, comme des bulles légères, mille abe...
Parcourir Domaine Public La chevelure

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Charle Baudelaire (1821-1867) Ce poème apparaît dans la seconde édition des Fleurs du Mal en 1861 dans la section « Spleen et Idéal » après Parfum exotique. Sa muse exotique est certainement Jeanne Duval, sa compagne métisse. Ô toison, moutonnant jusque sur l'encolure ! Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir ! Extase ! Pour peupler ce soir l'alcôve obscure Des souvenirs dormant dans cette chevelure, Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir ! La langoureuse Asie et la brûlante Afrique...
Parcourir Domaine Public Carpe Diem

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Walt Whitman 1819/1892 Ne le laissez pas finir sans avoir un peu grandi, sans avoir été un peu plus heureux, sans avoir nourri vos rêves. Ne vous laissez pas submerger par le découragement. Ne laissez personne vous retirer votre droit de vous exprimer, ce qui est presque un devoir. N'abandonnez pas votre désir de faire de votre vie quelque chose d'extraordinaire ... N'arrêtez pas de croire que les mots, les rires et la poésie peuvent changer le monde ... Nous sommes des êtres humains, pleins...
Parcourir Domaine Public La Fable et la Vérité

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Jean-Pierre Claris de Florian Fables - 1792 ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ La Vérité toute nue Sortit un jour de son puits ; Ses attraits par le temps étaient un peu détruits, Jeune et vieux fuyaient sa vue : La pauvre Vérité restait là morfondue, Sans trouver un asile où pouvoir habiter. À ses yeux vient se présenter La Fable richement vêtue, Portant plumes et diamants, La plupart faux, mais très brillants. Eh ! Vous voilà ! bonjour, dit-elle : Que faites-vous ici seule sur un chemin ? La Vérité répond : v...
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Fernando Pessoa - 13 juin 1888 / 30 novembre 1935 Un poème sommeille en moi Qui exprimera mon âme entière. Je le sens aussi vague que le son et le vent Non modelé dans sa forme accomplie. Il n’a ni stance, ni vers, ni mot. Il n’est même pas tel que je le rêve. Rien qu’un sentiment confus de lui, Rien qu’une brume heureuse entourant la pensée. Jour et nuit dans mon mystère intime Je le rêve, je le lis, je l’épelle, Et sa vague perfection toujours Gravite en moi à la frange des mots. Jamais, je...
Parcourir Domaine Public Les baisers

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Germain Nouveau Recueil : Valentines (1885) Sonnez, sonnez haut sur la joue, Baisers de la franche amitié, Comme un fils de neuf ans qui joue, Petit tapageur sans pitié. Baiser du respect qui s'imprime À la porte du cœur humain, Comme avec l'aile d'une rime, Effleurez à peine la main ; Baiser d'affection armée, De la mère au cœur noble et fier Sur le front de la tête aimée, Vibrez mieux que le bruit du fer. Baiser d'affection aînée, Ou de mère, le jour des prix, Sur chaque tête couronnée Lais...
Parcourir Domaine Public Les 8 Béatitudes du Philosophe

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Heureux qui, retiré du monde, De ses faux plaisirs dégoûté, Jouit dans une paix profonde Des douceurs de la liberté ! Heureux qui, de la solitude Mettant à profit les loisirs, De son cœur fait sa seule étude, De ses devoirs fait ses plaisirs ! Heureux qui, bien avec lui-même, Exempt de soins ambitieux, N'aspire qu'à l'honneur suprême De régir son âme et ses vœux ! Heureux qui dans l'indifférence Brave l'amour et ses tourments, Et qu'une triste expérience N'a point fait sage à ses dépens ! Heu...
Parcourir Domaine Public Le pélican

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Le capitaine Jonathan, Étant âgé de dix-huit ans, Capture un jour un pélican Dans une île d'Extrême-Orient. Le pélican de Jonathan, Au matin, pond un oeuf tout blanc Et il sort un pélican Lui ressemblant étonnamment. Et ce deuxième pélican Pond, à son tour, un oeuf tout blanc D'où sort, inévitablement, Un autre qui en fait autant, Cela peut durer pendant très longtemps Si l'on ne fait pas d'omelette avant.
Parcourir Domaine Public Complainte de Fantômas

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Écoutez,… Faites silence… La triste énumération De tous les forfaits sans nom, Des tortures, des violences Toujours impunis, hélas ! Du criminel Fantômas. 2 Lady Beltham, sa maîtresse, Le vit tuer son mari Car il les avait surpris Au milieu de leurs caresses. Il coula le paquebot Lancaster au fond des flots. 3 Cent personnes il assassine. Mais Juve aidé de Fandor Va lui faire subir son sort Enfin sur la guillotine… Mais un acteur, très bien grimé, À sa place est exécuté. 4 Un phare dans la te...
Parcourir Domaine Public L'isolement de Lamartine

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Poète : Alphonse de Lamartine (1790-1869) Recueil : Méditations poétiques (1820). Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds. Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes ; Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur ; Là le lac immobile étend ses eaux dormantes Où l'étoile du soir se lève dans l'azur. Au sommet de ces monts couronnés de boi...
Parcourir Domaine Public Les Deux Ruisseaux

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Nicolas-Germain Léonard 1744 - 1793 Daphnis, privé de son amante, Conta cette fable touchante À ceux qui blâmaient ses douleurs : Deux ruisseaux confondaient leur onde, Et sur un pré semé de fleurs Coulaient dans une paix profonde. Dès leur source, aux mêmes déserts, La même pente les rassemble, Et leurs vœux sont d’aller ensemble S’abîmer dans le sein des mers. Faut-il que le destin barbare S’oppose aux plus tendres amours ? Ces ruisseaux trouvent dans leurs cours Un roc affreux qui les sépa...
Parcourir Domaine Public Le tremble est blanc

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Le temps irrévocable a fui. L'heure s'achève. Mais toi, quand tu reviens, et traverses mon rêve, Tes bras sont plus frais que le jour qui se lève, Tes yeux plus clairs. A travers le passé ma mémoire t'embrasse. Te voici. Tu descends en courant la terrasse Odorante, et tes faibles pas s'embarrassent Parmi les fleurs. Paul-Jean Toulet - Par un après-midi de l'automne, au mirage De ce tremble inconstant que varient les nuages, Ah ! verrai-je encor se farder ton visage D'ombre et de soleil ?
Parcourir Domaine Public Le couchant adoucit et le sourire du ciel

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Le couchant adoucit le sourire du ciel. La nuit vient gravement, ainsi qu’une prêtresse. La brise a déroulé, d’un geste de caresse, Tes cheveux aux blondeurs de maïs et de miel. Tes lèvres ont gardé le pli de la parole Dont mon rêve attentif s’est longtemps enchanté. Une voix de souffrance et d’extase a chanté Dans l’ombre d’où l’encens des fleurs blanches s’envole.
Parcourir Domaine Public Voix intérieure

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Anna de NOAILLES Recueil : "Le Cœur innombrable" Mon âme, quels ennuis vous donnent de l’humeur ? Le vivre vous chagrine et le mourir vous fâche. Pourtant, vous n’aurez point au monde d’autre tâche Que d’être objet qui vit, qui jouit et qui meurt. Mon âme, aimez la vie, auguste, âpre ou futile, Aimez tout le labeur et tout l’effort humains, Que la vérité soit, vivace entre vos mains, Une lampe toujours par vos soins pleine d’huile. Aimez l’oiseau, la fleur, l’odeur de la forêt, Le gai bourdo...
Parcourir Chronique Pertinence Les désarrois d'un jeune instit

Chronique

Kevin André a le mérite d’exposer avec courage et honnêteté ce que beaucoup de professeurs des écoles vivent au quotidien. Je conseille ce livre à tous ceux et toutes celles qui envisagent ce métier et, peut-être, enragent de ne pas être reçus à leur concours. Les parents qui seraient soucieux de comprendre les multiples difficultés auxquelles sont confrontés les enseignants pourront y trouver quelques informations utiles. Son récit date de 2006 mais rien n'a changé, bien au contraire !