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Domaine Public en ligne - Bibliothèque

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En France, une œuvre entre dans le domaine public 70 ans après la mort de tous ses auteurs.

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Parcourir Domaine Public La chevelure

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Charle Baudelaire (1821-1867) Ce poème apparaît dans la seconde édition des Fleurs du Mal en 1861 dans la section « Spleen et Idéal » après Parfum exotique. Sa muse exotique est certainement Jeanne Duval, sa compagne métisse. Ô toison, moutonnant jusque sur l'encolure ! Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir ! Extase ! Pour peupler ce soir l'alcôve obscure Des souvenirs dormant dans cette chevelure, Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir ! La langoureuse Asie et la brûlante Afrique...
Parcourir Domaine Public Carpe Diem

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Walt Whitman 1819/1892 Ne le laissez pas finir sans avoir un peu grandi, sans avoir été un peu plus heureux, sans avoir nourri vos rêves. Ne vous laissez pas submerger par le découragement. Ne laissez personne vous retirer votre droit de vous exprimer, ce qui est presque un devoir. N'abandonnez pas votre désir de faire de votre vie quelque chose d'extraordinaire ... N'arrêtez pas de croire que les mots, les rires et la poésie peuvent changer le monde ... Nous sommes des êtres humains, pleins...
Parcourir Domaine Public La Fable et la Vérité

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Jean-Pierre Claris de Florian Fables - 1792 ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ La Vérité toute nue Sortit un jour de son puits ; Ses attraits par le temps étaient un peu détruits, Jeune et vieux fuyaient sa vue : La pauvre Vérité restait là morfondue, Sans trouver un asile où pouvoir habiter. À ses yeux vient se présenter La Fable richement vêtue, Portant plumes et diamants, La plupart faux, mais très brillants. Eh ! Vous voilà ! bonjour, dit-elle : Que faites-vous ici seule sur un chemin ? La Vérité répond : v...
Parcourir Domaine Public Le poème

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Fernando Pessoa - 13 juin 1888 / 30 novembre 1935 Un poème sommeille en moi Qui exprimera mon âme entière. Je le sens aussi vague que le son et le vent Non modelé dans sa forme accomplie. Il n’a ni stance, ni vers, ni mot. Il n’est même pas tel que je le rêve. Rien qu’un sentiment confus de lui, Rien qu’une brume heureuse entourant la pensée. Jour et nuit dans mon mystère intime Je le rêve, je le lis, je l’épelle, Et sa vague perfection toujours Gravite en moi à la frange des mots. Jamais, je...
Parcourir Domaine Public Les baisers

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Germain Nouveau Recueil : Valentines (1885) Sonnez, sonnez haut sur la joue, Baisers de la franche amitié, Comme un fils de neuf ans qui joue, Petit tapageur sans pitié. Baiser du respect qui s'imprime À la porte du cœur humain, Comme avec l'aile d'une rime, Effleurez à peine la main ; Baiser d'affection armée, De la mère au cœur noble et fier Sur le front de la tête aimée, Vibrez mieux que le bruit du fer. Baiser d'affection aînée, Ou de mère, le jour des prix, Sur chaque tête couronnée Lais...
Parcourir Domaine Public Les 8 Béatitudes du Philosophe

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Heureux qui, retiré du monde, De ses faux plaisirs dégoûté, Jouit dans une paix profonde Des douceurs de la liberté ! Heureux qui, de la solitude Mettant à profit les loisirs, De son cœur fait sa seule étude, De ses devoirs fait ses plaisirs ! Heureux qui, bien avec lui-même, Exempt de soins ambitieux, N'aspire qu'à l'honneur suprême De régir son âme et ses vœux ! Heureux qui dans l'indifférence Brave l'amour et ses tourments, Et qu'une triste expérience N'a point fait sage à ses dépens ! Heu...
Parcourir Domaine Public Le pélican

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Le capitaine Jonathan, Étant âgé de dix-huit ans, Capture un jour un pélican Dans une île d'Extrême-Orient. Le pélican de Jonathan, Au matin, pond un oeuf tout blanc Et il sort un pélican Lui ressemblant étonnamment. Et ce deuxième pélican Pond, à son tour, un oeuf tout blanc D'où sort, inévitablement, Un autre qui en fait autant, Cela peut durer pendant très longtemps Si l'on ne fait pas d'omelette avant.
Parcourir Domaine Public Complainte de Fantômas

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Écoutez,… Faites silence… La triste énumération De tous les forfaits sans nom, Des tortures, des violences Toujours impunis, hélas ! Du criminel Fantômas. 2 Lady Beltham, sa maîtresse, Le vit tuer son mari Car il les avait surpris Au milieu de leurs caresses. Il coula le paquebot Lancaster au fond des flots. 3 Cent personnes il assassine. Mais Juve aidé de Fandor Va lui faire subir son sort Enfin sur la guillotine… Mais un acteur, très bien grimé, À sa place est exécuté. 4 Un phare dans la te...
Parcourir Domaine Public L'isolement de Lamartine

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Poète : Alphonse de Lamartine (1790-1869) Recueil : Méditations poétiques (1820). Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds. Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes ; Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur ; Là le lac immobile étend ses eaux dormantes Où l'étoile du soir se lève dans l'azur. Au sommet de ces monts couronnés de boi...
Parcourir Domaine Public Les Deux Ruisseaux

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Nicolas-Germain Léonard 1744 - 1793 Daphnis, privé de son amante, Conta cette fable touchante À ceux qui blâmaient ses douleurs : Deux ruisseaux confondaient leur onde, Et sur un pré semé de fleurs Coulaient dans une paix profonde. Dès leur source, aux mêmes déserts, La même pente les rassemble, Et leurs vœux sont d’aller ensemble S’abîmer dans le sein des mers. Faut-il que le destin barbare S’oppose aux plus tendres amours ? Ces ruisseaux trouvent dans leurs cours Un roc affreux qui les sépa...
Parcourir Domaine Public Le tremble est blanc

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Le temps irrévocable a fui. L'heure s'achève. Mais toi, quand tu reviens, et traverses mon rêve, Tes bras sont plus frais que le jour qui se lève, Tes yeux plus clairs. A travers le passé ma mémoire t'embrasse. Te voici. Tu descends en courant la terrasse Odorante, et tes faibles pas s'embarrassent Parmi les fleurs. Paul-Jean Toulet - Par un après-midi de l'automne, au mirage De ce tremble inconstant que varient les nuages, Ah ! verrai-je encor se farder ton visage D'ombre et de soleil ?
Parcourir Domaine Public Le couchant adoucit et le sourire du ciel

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Le couchant adoucit le sourire du ciel. La nuit vient gravement, ainsi qu’une prêtresse. La brise a déroulé, d’un geste de caresse, Tes cheveux aux blondeurs de maïs et de miel. Tes lèvres ont gardé le pli de la parole Dont mon rêve attentif s’est longtemps enchanté. Une voix de souffrance et d’extase a chanté Dans l’ombre d’où l’encens des fleurs blanches s’envole.
Parcourir Domaine Public Voix intérieure

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Anna de NOAILLES Recueil : "Le Cœur innombrable" Mon âme, quels ennuis vous donnent de l’humeur ? Le vivre vous chagrine et le mourir vous fâche. Pourtant, vous n’aurez point au monde d’autre tâche Que d’être objet qui vit, qui jouit et qui meurt. Mon âme, aimez la vie, auguste, âpre ou futile, Aimez tout le labeur et tout l’effort humains, Que la vérité soit, vivace entre vos mains, Une lampe toujours par vos soins pleine d’huile. Aimez l’oiseau, la fleur, l’odeur de la forêt, Le gai bourdo...
Parcourir Domaine Public Les Tuileries

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• Victor Hugo (1802 - 1885 ) 1847 Les Tuileries Nous sommes deux drôles, Aux larges épaules, De joyeux bandits, Sachant rire et battre, Mangeant comme quatre, Buvant comme dix. Quand, vidant les litres, Nous cognons aux vitres De l’estaminet, Le bourgeois difforme Tremble en uniforme Sous son gros bonnet. Nous vivons. En somme, On est honnête homme, On n’est pas mouchard. On va le dimanche Avec Lise ou Blanche Dîner chez Richard. On les mène à Pâques, Barrière Saint-Jacques, Souper au Chat Ve...
Parcourir Domaine Public Pertinence Mon sexe, dites-vous, déshérité des cieux

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Victoire BABOIS Recueil : Élégies et poésies diverses (1828) Mon sexe, dites-vous, déshérité des cieux Mon sexe, dites-vous, déshérité des cieux, Ne sait juger ni vers ni prose. Un style clair et pur, obscur ou vicieux ; Du bon ou du mauvais : c'est pour lui même chose. Jamais de l'analyse il ne prit le compas, Enfin de l'art d'écrire il ne se doute pas. Hé bien, passe pour l'art d'écrire : Mais il faut nous permettre au moins de savoir lire. Si vous tenez rigueur, si vous n'accordez rien, N...
Parcourir Domaine Public Sans rancune - Paul Eluard

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Larmes des yeux, les malheurs des malheureux, Malheurs sans intérêt et larmes sans couleurs. Il ne demande rien, il n’est pas insensible, Il est triste en prison et triste s’il est libre. Il fait un triste temps, il fait une nuit noire À ne pas mettre un aveugle dehors. Les forts Sont assis, les faibles tiennent le pouvoir Et le roi est debout près de la reine assise. Sourires et soupirs, des injures pourrissent Dans la bouche des muets et dans les yeux des lâches. Ne prenez rien : ceci brûle...
Parcourir Domaine Public A la Claire Fontaine

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Nérée BEAUCHEMIN Extrait du recueil "Les floraisons matutinales" (1850-1931) Il est une claire fontaine Où, dans un chêne, nuit et jour Le rossignol, à gorge pleine, Redit sa peine Et son amour. Si belle et si douce est son onde, Si transparente, si profonde, Qu'on vient de bien loin à la ronde S'y promener Et s'y baigner. Son flot où la menthe et la prêle Poussent, à fleur d'eau, pêle-mêle, Filtre son cristal à travers Le filtre frêle Des cressons verts. Les jeunes filles, le dimanche, Y von...
Parcourir Domaine Public L'Art

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Théophile Gautier Oui, l'oeuvre sort plus belle D'une forme au travail Rebelle, Vers, marbre, onyx, émail. Point de contraintes fausses ! Mais que pour marcher droit Tu chausses, Muse, un cothurne étroit. Fi du rythme commode, Comme un soulier trop grand, Du mode Que tout pied quitte et prend ! Statuaire, repousse L'argile que pétrit Le pouce Quand flotte ailleurs l'esprit : Lutte avec le carrare, Avec le paros dur Et rare, Gardiens du contour pur ; Emprunte à Syracuse Son bronze où fermemen...
Parcourir Domaine Public Dimanche des Rameaux

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… Francis JAMMES (1897) Dimanche des Rameaux… Les blancs hameaux, les ormeaux, les sureaux, les roseaux, les fuseaux, les bestiaux s’endorment comme des oiseaux. À l’ombre des feuilles, les eaux lentes se recueillent dimanchement. Ô Rousseau ! Où sont les sons des chalumeaux ? Les moutons sur les prairies fleuries sont monotones. J’ai accompagné le long des haies matinales le facteur rural… Les cloches sonnaient larges et tout...
Parcourir Domaine Public Le vase brisé

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Le vase où meurt cette verveine D'un coup d'éventail fut fêlé ; Le coup dut l'effleurer à peine : Aucun bruit ne l'a révélé. Mais la légère meurtrissure, Mordant le cristal chaque jour, D'une marche invisible et sûre, En a fait lentement le tour. Son eau fraîche a fui goutte à goutte, Le suc des fleurs s'est épuisé ; Personne encore ne s'en doute, N'y touchez pas, il est brisé.)
Parcourir Domaine Public Le Menteur

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de Jean Cocteau Je voudrais dire la vérité. J’aime la vérité. Mais elle ne m’aime pas. Voilà la vérité vraie : la vérité ne m’aime pas. Dès que je la dis, elle change de figure et se retourne contre moi. J’ai l’air de mentir et tout le monde me regarde de travers. Et pourtant je suis simple et je n’aime pas le mensonge. Je le jure. Le mensonge attire toujours des ennuis épouvantables et on se prend les pieds dedans et on trébuche et on tombe et tout le monde se moque de vous. Si on me demande...
Parcourir Domaine Public Les sept vieillards - Charles Baudelaire

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Fourmillante cité, cité pleine de rêves, Où le spectre en plein jour raccroche le passant ! Les mystères partout coulent comme des sèves Dans les canaux étroits du colosse puissant. Fourmillante cité, cité pleine de rêves, Un matin, cependant que dans la triste rue Les maisons, dont la brume allongeait la hauteur, Simulaient les deux quais d'une rivière accrue, Et que, décor semblable à l'âme de l'acteur, Un brouillard sale et jaune inondait tout l'espace, Je suivais, roidissant mes nerfs com...
Parcourir Domaine Public Les Aveugles de Charles Baudelaire

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Les Aveugles Charles Baudelaire Publié dans la section Tableaux parisiens des Fleurs du mal Contemple-les, mon âme ; ils sont vraiment affreux ! Pareils aux mannequins, vaguement ridicules ; Terribles, singuliers comme les somnambules, Dardant on ne sait où leurs globes ténébreux. Leurs yeux, d'où la divine étincelle est partie, Comme s'ils regardaient au loin, restent levés Au ciel ; on ne les voit jamais vers les pavés Pencher rêveusement leur tête appesantie. Ils traversent ainsi le noir ...
Parcourir Domaine Public Heureux qui comme Ulysse

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Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage Ce poème est le plus célèbre de Du Bellay. D'abord enthousiate à l'idée d'accompagner son cousin, cardinal, à la cour de Rome, le poète déchante bien vite et souffre du mal du pays. Il y restera sept ans, de 1550 à 1557 avant de rentrer chez lui, à Liré, pour cause de maladie. Il décédera trois ans plus tard, en 1560, à sa table de travail. Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy-là qui conquit la toison, Et puis est ...
Parcourir Domaine Public L'âme rêvée

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Poème de François-Marie Robert - Dutertre Les loisirs lyriques (1866) Il est une âme enfin que comprend et devine Mon âme ranimée, échappant aux ennuis ; Car mes regards ont vu cette femme divine Que j'avais tant rêvée en mes plus belles nuits. Petits oiseaux, venez près d'elle Et par vos chants et vos baisers, Par vos doux frémissements d'aile Et vos désirs inapaisés, Petits oiseaux, couple fidèle, Portez le trouble en ses pensers. Ses yeux purs et charmants ont un éclat si tendre Et sa voix...