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Parcourir Domaine Public C'est le moment de me marier, chère mère

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NdL : À l’âge de 26 ans, Jules Verne, aîné d’une famille de cinq enfants, considère que le moment est venu de convoler en justes noces. Amoureux éconduit par de nombreuses jeunes-filles, il en est affecté. Finalement, c’est le 10 janvier 1857 qu’il décide de renoncer à sa vie de bohème en épousant Honorine du Fraysne de Viane, 26 ans, veuve et mère de deux fillettes. Elle lui donnera un fils en 1861 : Michel. Michel Verne qui prendra en charge un grand nombre des derniers manuscrits de son p...
Parcourir Domaine Public Je suis enivré par la coupe de l'Amour

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J’ai regardé dans mon propre cœur : C’est là que je L’ai vu. Il n’est nulle part ailleurs. Je ne suis ni chrétien, ni juif, ni parsi, ni même musulman. Je ne suis ni d’Orient ni d’Occident, ni de la terre, ni de la mer. J’ai abdiqué la dualité, j’ai vu que les deux mondes ne sont qu’un. Un Seul je cherche, Un Seul je contemple, Un Seul j’appelle. Il est le premier, Il est le dernier, l’extérieur et l’intérieur. Je ne sais rien d’autre que « Ô Toi », « Ô Toi qui est ». Je suis enivré par la co...
Parcourir Domaine Public Ode à un rossignol

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Mon cœur souffre et la douleur engourdit Mes sens, comme si j'avais bu d'un trait La ciguë ou quelque liquide opiacé, Et coulé, en un instant, au fond du Léthé : Ce n'est pas que j'envie ton heureux sort, Mais plutôt que je me réjouis trop de ton bonheur, Quand tu chantes, Dryade des bois aux ailes Légères, dans la mélodie d'un bosquet De hêtres verts et d'ombres infinies, L'été dans l'aise de ta gorge déployée.
Parcourir Domaine Public Les yeux

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Les yeux - Recueil "La vie intérieure" Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux, Des yeux sans nombre ont vu l’aurore ; Ils dorment au fond des tombeaux Et le soleil se lève encore. Les nuits plus douces que les jours Ont enchanté des yeux sans nombre ; Les étoiles brillent toujours Et les yeux se sont remplis d’ombre. Oh ! qu’ils aient perdu le regard, Non, non, cela n’est pas possible ! Ils se sont tournés quelque part Vers ce qu’on nomme l’invisible ; Et comme les astres penchants, Nous quit...
Parcourir Domaine Public Eau d'en vie

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Louis-Philippe de Ségur 1753 -1830 Eau d'en vie Rions, chantons, aimons, buvons : En quatre points c'est ma morale. Rions tant que nous le pouvons, Afin d'avoir l'humeur égale. L'esprit sombre, que tout aigrit, Tourmente ce qui l'environne ; Mais l'homme heureux qui toujours rit Ne fait jamais pleurer personne. Quand Dieu noya le genre humain II sauva Noé du naufrage, Et dit en lui donnant du vin : « Voilà ce que doit boire un sage. » Buvons-en donc jusqu'au tombeau : Car, d'après l'arrêt d'u...
Parcourir Domaine Public Le récif de corail

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Le soleil sous la mer, mystérieuse aurore, Éclaire la forêt des coraux abyssins Qui mêle, aux profondeurs de ses tièdes bassins, La bête épanouie et la vivante flore. Et tout ce que le sel ou l'iode colore, Mousse, algue chevelue, anémones, oursins, Couvre de pourpre sombre, en somptueux dessins, Le fond vermiculé du pâle madrépore. De sa splendide écaille éteignant les émaux, Un grand poisson navigue à travers les rameaux ; Dans l'ombre transparente indolemment il rôde ; Et, brusquement, d'u...
Parcourir Domaine Public Amitié - Alfred de Musset

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 Alfred de Musset Amitié Il faut, dans ce bas monde, aimer beaucoup de choses, Pour savoir, après tout, ce qu’on aime le mieux, Les bonbons, l’Océan, le jeu, l’azur des cieux, Les femmes, les chevaux, les lauriers et les roses. Il faut fouler aux pieds des fleurs à peine écloses ; Il faut beaucoup pleurer, dire beaucoup d’adieux. Puis le coeur s’aperçoit qu’il est devenu vieux, Et l’effet qui s’en va nous découvre les causes. De ces biens passagers que l’on goûte à demi, Le meilleur qui nous ...
Parcourir Domaine Public Terreur

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Guy de Maupassant — Ce soir-là j’avais lu fort longtemps quelque auteur. Il était bien minuit, et tout à coup j’eus peur. Peur de quoi ? je ne sais, mais une peur horrible. Je compris, haletant et frissonnant d’effroi, Qu’il allait se passer une chose terrible... Alors il me sembla sentir derrière moi Quelqu’un qui se tenait debout, dont la figure Riait d’un rire atroce, immobile et nerveux : Et je n’entendais rien, cependant. Ô torture ! De sentir qu’il se baisse à toucher mes cheveux, Qu’il...
Parcourir Domaine Public Anthologie d'Anyté

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« Souvent sur cette tombe, de jeune fille, Cleino, la mère appelle éplorée son enfant chérie trop vite enlevée, invoquant l'âme de Philainis qui, avant l'hyménée, a franchi les pâles eaux du fleuve Achéron. » — Anthologie palatine, livre vii, 486 (trad. Fr. Jacobs) « Tu es donc morte, ô Maera, près d'un buisson épais, jeune Locrienne, la plus rapide des chiennes aux voix aimées. Qu'il était subtil et funeste, le poison qu'injecta dans ta patte légère une vipère au cou tacheté ! » — Anthologie...
Parcourir Domaine Public Les écrivains

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Les écrivains Où fuir ? Où me cacher ? Quel déluge d’écrits, En ce siècle falot vient infecter Paris, En vain j’ai reculé devant le Solitaire, Ô Dieu du mauvais goût ! Faut-il donc pour te plaire Entasser des grands mots toujours vides de sens, Chanter l’homme des nuits, ou l’esprit des torrents, Mais en vain j’ai voulu faire entrer dans ma tête, La foudre qui soupire au sein de la tempête, Devant le Renégat j’ai pâli de frayeur ; Et je ne sais pourquoi les esprits me font peur. Ô grand Hugo,...
Parcourir Domaine Public Epitaphe à Baucis

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Erinna Ancienne poétesse grecque du IVe siècle av. J.-C. Ma tombe, mes sirènes et mon urne de deuil Qui gardent les cendres minces d'Hadès, Dites au revoir à ceux qui passent Qu'ils soient concitoyens ou originaires d'autres États, Et que ce tombeau me tient, épouse. Dites aussi, que mon père m'appelait Baucis, Et que ma famille était de Teno, Pour qu'ils sachent Et que mon amie Erinna a gravé sur ma tombe, cette épitaphe. Je suis le tombeau de Baucis, un jeune marié, Et comme vous passez à c...
Parcourir Domaine Public La cigarette

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Jules Laforgue - Il jouait avec les mots et en créait fréquemment. Passionné de musique. Il refusait toute règle de forme pour l’écriture de ses vers. Il est connu pour être l'un des inventeurs du vers libre. * * * Oui, ce monde est bien plat ; quant à l’autre, sornettes. Moi, je vais résigné, sans espoir, à mon sort, Et pour tuer le temps, en attendant la mort, Je fume au nez des dieux de fines cigarettes.
Parcourir Domaine Public Automne

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Ondine Valmore 1821-1853 Vois ce fruit, chaque jour plus tiède et plus vermeil, Se gonfler doucement aux regards du soleil ! Sa sève, à chaque instant plus riche et plus féconde, L’emplit, on le dirait, de volupté profonde. Sous les feux d’un soleil invisible et puissant, Notre coeur est semblable à ce fruit mûrissant. De sucs plus abondants chaque jour il enivre, Et, maintenant mûri, il est heureux de vivre. L’automne vient : le fruit se vide et va tomber, Mais sa gaine est vivante et demand...
Parcourir Domaine Public Plaies d'amour - Amour obscur

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Federico García Lorca 1899 - 1936 à Grenade (Espagne). Sonnets de l’amour obscur Plaies D'amour Cette lumière, ce feu qui dévore, ce paysage gris qui m’accompagne, cette douleur pour une seule image, cette angoisse de ciel, d’heure et de monde, toutes ces larmes de sang qui décorent, torche glissante, une lyre sans âme et ce poids de la mer qui vient me battre et ce scorpion qui le cœur me remord sont guirlande d’amour, lit de détresse où sans rêver je rêve ta présence parmi les ruines de mon...
Parcourir Domaine Public J'aime - Tu aimes

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Rubén Dario - 1867-1916 Aimer, aimer, aimer, aimer toujours, avec tout l’être et avec la terre et avec le ciel Avec la lumière du soleil et la noirceur de la boue Aimer pour toute science et aimer pour tout désir Et quand la montagne de la vie S'avère être dure et longue et haute et pleine d’abîmes Aimer l'immensité, celle d’amour allumée Puis brûler dans la fusion de nos poitrines mêmes ! - Rubén Dario -
Parcourir Domaine Public Le roman (2 pages)

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GUY DE MAUPASSANT LE ROMAN (1888) Préface de Pierre et Jean ___ Je n'ai point l'intention de plaider ici pour le petit roman qui suit. Tout au contraire, les idées que je vais essayer de faire comprendre entraîneraient plutôt la critique du genre d'étude psychologique que j'ai entrepris dans Pierre et Jean. Je veux m'occuper du Roman en général. Je ne suis pas le seul à qui le même reproche soit adressé par les mêmes cri...
Parcourir Domaine Public Pertinence Zola par Maupassant

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( Les Chroniques de Maupassant - Le Gaulois -1882) Émile Zola « Il a déchiré, crevé les conventions du comme-il-faut littéraire, passant au travers ainsi qu’un clown musculeux dans un cerceau de papier. » « J’ai voulu seulement esquisser en quelques lignes la silhouette de ce grand et si curieux écrivain, au moment où Le Gaulois va publier son œuvre nouvelle, Pot-Bouille » Guy de Maupassant Il est des noms qui semblent destinés à la célébrité, qui sonnent et qui restent dans les mémoires. Peu...
Parcourir Domaine Public Le dormeur du val

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Arthur Rimbaud Octobre 1870 =========================== C'est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Souriait un enfant...
Parcourir Domaine Public A la santé

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Avant d'entrer dans ma cellule Il a fallu me mettre nu Et quelle voix sinistre ulule Guillaume qu'es-tu devenu Le Lazare entrant dans la tombe Au lieu d'en sortir comme il fit Adieu adieu chantante ronde Ô mes années ô jeunes filles Non je ne me sens plus là Moi-même Je suis le quinze de la onzième Le soleil filtre à travers Les vitres Ses rayons font sur mes vers Les pitres Et dansent sur le papier J'écoute Quelqu'un qui frappe du pied La voûte Dans une fosse comme un ours Chaque matin je me...
Parcourir Domaine Public Epigrammes de Nossis

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Nossis Poétesse grecque. Amour L’amour est chose la plus douce, L’amour passe tous les bonheurs, Le miel est moins doux dans ma bouche. Ainsi dit Nossis en son cœur. Ah ! qui n’a pas, ô toi beauté, * * * Prière Héra, vénérable déesse, Qui viens si souvent jeter du haut du ciel Un regard sur ton temple parfumé de Likinion, Daigne agréer ce vêtement de lin, Qu’avec sa fille Nossis A tissé pour toi la noble Théophilis, Fille de Kléocha. Connu le goût de tes baisers, Ignore le prix de tes fleurs.
Parcourir Domaine Public La vraie tâche de l'art

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HUMAIN, TROP HUMAIN, II, 17 Friedrich Nietzsche « L’art doit avant tout embellir la vie, donc nous rendre nous-mêmes tolérables aux autres et agréables si possible : ayant cette tâche en vue, il modère et nous tient en brides, crée des formes de civilité, lie ceux dont l’éducation n’est pas faite à des lois de convenance, de propreté, de politesse, leur apprend à parler et à se taire au bon moment. De plus, l’art doit dissimuler ou réinterpréter tout ce qui est laid, ces choses pénibles, épou...
Parcourir Domaine Public Nuit de décembre

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Aquarelle d'Eugène Lami pour la Nuit de décembre, poème d'Alfred de Musset. (Musée national des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau, Rueil-Malmaison.) LE POÈTE Du temps que j'étais écolier, Je restais un soir à veiller Dans notre salle solitaire. Devant ma table vint s'asseoir Un pauvre enfant vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère. Son visage était triste et beau : A la lueur de mon flambeau, Dans mon livre ouvert il vint lire. Il pencha son front sur sa main, Et resta jusqu'au ...
Parcourir Domaine Public Tempête et calme (Jules Verne)

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Jules Verne (1828 - 1905) Si Jules Verne laisse derrière lui une œuvre considérable dont 64 romans publiés, il est moins connu pour sa poésie. Je vous invite à découvrir l’un de ses 184 poèmes publiés. Tempête et calme (1848) L'ombre Suit Sombre Nuit ; Une Lune Brune Luit. Tranquille L'air pur Distille L'azur ; Le sage Engage Voyage Bien sûr ! L'atmosphère De la fleur Régénère La senteur, S'incorpore, Evapore Pour l'aurore Son odeur. Parfois la brise Des verts ormeaux Passe et se brise Aux do...
Parcourir Domaine Public La Maison de Claudine de Sidonie-Gabrielle

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Maison et jardin vivent encore je le sais, mais qu'importe si la magie les a quittés, si le secret est perdu qui ouvrait, -lumière, odeurs, harmonie d'arbres et d'oiseaux, murmure de voix humaines qu'a déjà suspendu la mort, - un monde dont j'ai cessé d'être digne ?. Il arrivait qu'un livre, ouvert sur le dallage de la terrasse ou sur l'herbe, une corde à sauter serpentant dans une allée, ou un minuscule jardin bordé de cailloux, planté de têtes de fleurs, révélassent autrefois, dans le temps...
Parcourir Domaine Public Épître aux femmes

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Constance Marie de Théis, comtesse de Salm Elle tenait un brillant salon, où elle recevait notamment Jean-Baptiste Say, Talma, Houdon, Girodet, Alexandre Dumas, Stendhal... Ses contemporains admiratifs la surnommaient "Muse de la Raison" ou "Boileau des femmes". Elle fut l'une de ces femmes libres du XVIIIe siècle. (1797) Ô femmes, c’est pour vous que j’accorde ma lyre ; Ô femmes, c’est pour vous qu’en mon brûlant délire, D’un usage orgueilleux, bravant les vains efforts, Je laisse enfin ma v...