Connexion : supprimer Ou

Domaine Public en ligne - Bibliothèque

Vous voulez partager avec la communauté de DPP, un texte appartenant au domaine public. C’est ici !
Chacun peut ressentir l'envie de faire découvrir les œuvres de certains auteurs.

Alors n'hésitez pas à le faire, les auteurs et textes à découvrir seront mentionnés sur votre profil.

En droit de la propriété intellectuelle le domaine public désigne l'ensemble des œuvres de l'esprit et des connaissances dont l'usage n'est pas ou n'est plus restreint par la loi.
En France, une œuvre entre dans le domaine public 70 ans après la mort de tous ses auteurs.

Publier Domaine Public N'hésitez plus, venez publier un texte du domaine public ! Publier Domaine Public

Parcourir Domaine Public La sieste - L'art d'être grand-père

Domaine Public

Elle fait au milieu du jour son petit somme ; Car l'enfant a besoin du rêve plus que l'homme, Cette terre est si laide alors qu'on vient du ciel ! L'enfant cherche à revoir Chérubin, Ariel, Ses camarades, Puck, Titania, les fées, Et ses mains quand il dort sont par Dieu réchauffées. Oh ! comme nous serions surpris si nous voyions, Au fond de ce sommeil sacré, plein de rayons, Ces paradis ouverts dans l'ombre, et ces passages D'étoiles qui font signe aux enfants d'être sages, Ces apparitions, ...
Parcourir Domaine Public Le Petit Chose

Domaine Public

Alphonse Daudet Roman autobiographique publié en 1868 Le petit Chose est le premier roman d'un célèbre écrivain qui cache à peine une autobiographie à la fois tendre et violente. L'histoire est celle d'un petit provincial pauvre et fragile dont on va suivre le parcours semé d'embûches, d'une enfance difficile à une maturité douloureuse. Cette sorte d'Éducation sentimentale avant l'heure s'adresse tout particulièrement aux adolescents à l'âme romantique et joue sur une identification très fort...
Parcourir Domaine Public Ce qui peut arriver à tout le monde

Domaine Public

J’ai toujours voulu voir du pays, et la vie Que mène un voyageur m’a toujours fait envie. Je me suis dit cent fois qu’un demi-siècle entier Dans le même logis, dans le même quartier ; Que dix ans de travail, dix ans de patience A lire les docteurs et creuser leur science, Ne valent pas six mois par voie et par chemin, Six mois de vie errante, un bâton à la main. — Eh bien ! me voici prêt, ma valise est remplie ; Où vais-je ! — En Italie. — Ah, fi donc ! l’Italie ! Voyage de badauds, de beaux ...
Parcourir Domaine Public Le bonheur de l'amitié

Domaine Public

Le bonheur de l'amitié Sur les bords du chemin que l'on suit en ce monde, Le ciel a répandu, dans un jour de pitié, Le germe d'une fleur délicate et féconde, Que l'on nomme amitié. Dans son calice d'or est enfermé le baume Qui relève l'esprit et calme la douleur, Qui, sous le toit des grands et sous le toit de chaume, Exhale sa senteur. Heureux, heureux celui qui, dès son premier âge, Le long de ce sentier, a cueilli cette fleur, Et, comme un talisman pour les heures d'orage, L'a mise sur son...
Parcourir Domaine Public L'amour sans trêve

Domaine Public

L’amour sans trêve Antonin Artaud Ce triangle d’eau qui a soif cette route sans écriture Madame, et le signe de vos mâtures sur cette mer où je me noie Les messages de vos cheveux le coup de fusil de vos lèvres cet orage qui m’enlève dans le sillage de vos yeux. Cette ombre enfin, sur le rivage où la vie fait trêve, et le vent, et l’horrible piétinement de la foule sur mon passage. Quand je lève les yeux vers vous on dirait que le monde tremble, et les feux de l’amour ressemblent aux caresses...
Parcourir Domaine Public Le rayon de lune et la fleur

Domaine Public

Hier, au soir, dans les clairières Je m'en allais rêvant Et j'entendis dans les bruyères Comme deux voix douces et claires Qui se taisaient souvent ; Et je me penchai sur les mousses, Et j'étendis la main Pour voir d'où partaient ces voix douces, En imprimant quelques secousses Aux buissons du chemin. Et qu'était-ce ? Un rayon de lune Qui gazouillait tout bas Des mots d'amour dans la nuit brune, Puis embrassait sur le front une Fleur qui ne fuyait pas. C'étaient des bruits confus et vagues Pa...
Parcourir Domaine Public Le poète - Renée Vivien

Domaine Public

Renée Vivien : Le Poète (1910) Recueil Le vent des vaisseaux, Éditions E. Sansot, 1921 LE POÈTE Il porte obscurément la pourpre du poète Ce passant qu’on rencontre au détour du chemin, Vers lequel nul ne tend sa secourable main Et qui lève vers l’aube un front large d’ascète. Mais sous le grand manteau percé de mille trous, Si vieux qu’il est pareil aux innombrables toiles Que l’araignée a su tramer sous les étoiles, S’ouvrent ses yeux divins, prophétiques et fous. Cet inconnu c’est le poète ...
Parcourir Domaine Public Le coeur brisé et meurtri

Domaine Public

Il est de ces moments Où je voudrais étreindre, Où je voudrais atteindre De mes embrassements Tous les êtres qui pleurent Et dont le cœur meurtri N'a plus même de cri Pour bénir ceux qui meurent. Je voudrais sur mon sein Presser l'onde, la terre, La femme solitaire Et l'enfant orphelin ; Les âmes torturées Qui s'en vont vers l'amour, Puis, à la fin du jour, Reviennent déchirées ; Tout ce qui sous les cieux En soi porte un ulcère, Qu'incessamment lacère Quelque deuil anxieux ; Tout cœur qui se...
Parcourir Domaine Public Le coeur cherche un autre coeur

Domaine Public

Étienne Eggis (1830-1867) --- Ô poète, dis-moi, quel secret les tourmente, Et les jours et les nuits, Les flots tumultueux de la mer écumante Aux étranges ennuis ? Dans les sentiers de flamme où se roulent les mondes, Que cherchent les soleils, Sans cesse reprenant leurs courses vagabondes Dans leurs chemins vermeils ? Au fond du vallon vert, sur la naissante mousse, Que désire la fleur, Toute triste et penchant sa tête faible et douce, Dans sa vague douleur ? Au fond des cieux, enfant, les c...
Parcourir Domaine Public Ruines du coeur

Domaine Public

François COPPÉE - 1842 - 1908 Mon cœur était jadis comme un palais romain, Tout construit de granits choisis, de marbres rares. Bientôt les passions, comme un flot de barbares, L’envahirent, la hache ou la torche à la main. Ce fut une ruine alors. Nul bruit humain. Vipères et hiboux. Terrains de fleurs avares. Partout gisaient, brisés, porphyres et carrares ; Et les ronces avaient effacé le chemin. Je suis resté longtemps, seul, devant mon désastre. Des midis sans soleil, des minuits sans un ...
Parcourir Domaine Public Je vis, je meurs - Sonnets

Domaine Public

Louise Labé (1524 – 1566) Je vis, je meurs... Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ; J'ai chaud extrême en endurant froidure : La vie m'est et trop molle et trop dure. J'ai grands ennuis entremêlés de joie. Tout à un coup je ris et je larmoie, Et en plaisir maint grief tourment j'endure ; Mon bien s'en va, et à jamais il dure ; Tout en un coup je sèche et je verdoie. Ainsi Amour inconstamment me mène ; Et, quand je pense avoir plus de douleur, Sans y penser je me trouve hors de peine. Pu...
Parcourir Domaine Public Pertinence L’Art de rompre !

Domaine Public

Les Chroniques de Guy de Maupassant L’Art de rompre ! Le Gaulois, 1881 « La femme est comme votre ombre ; suivez-la, elle vous fuit ; fuyez-la, elle vous suit. » E. Manet - En bateau - 1874 […] Les femmes souvent (celles qui en valent la peine) sont désespérément fidèles ou plutôt (pardon du mot) désespérément crampons. Et ce n’est jamais à leurs maris qu’elles sont fidèles ; oh ! ça non, mais à l’homme à qui elles ne sont unies que par un lien bien faible, le caprice ! Explique qui pourra c...
Parcourir Domaine Public La fille

Domaine Public

Certaine fille un peu trop fière Prétendait trouver un mari Jeune, bien fait et beau, d’agréable manière, Point froid et point jaloux : notez ces deux points-ci. Cette fille voulait aussi Qu’il eût du bien, de la naissance, De l’esprit, enfin tout ; mais qui peut tout avoir ? Le destin se montra soigneux de la pourvoir : Il vint des partis d’importance. La belle les trouva trop chétifs de moitié. « Quoi moi ? quoi ces gens-là ? L’on radote, je pense. A moi les proposer ! Hélas ils font pitié....
Parcourir Domaine Public Invocation

Domaine Public

François-René de Chateaubriand Je voudrais célébrer dans des vers ingénus Les plantes, leurs amours, leurs penchants inconnus, L’humble mousse attachée aux voûtes des fontaines, L’herbe qui d’un tapis couvre les vertes plaines, Sur ces monts exaltés le cèdre précieux Qui parfume les airs, et s’approche des cieux Pour offrir son encens au Dieu de la nature, Le roseau qui frémit au bord d’une onde pure, Le tremble au doux parler, dont le feuillage frais Remplit de bruits légers les antiques for...
Parcourir Domaine Public I Have a Dream

Domaine Public

Aujourd'hui, dans la nuit du monde et l'espérance de la Bonne Nouvelle, J'affirme avec audace ma foi en l'avenir de l'humanité! Je refuse de croire que les circonstances actuelles Rendront les hommes incapables de faire une terre meilleure. Je refuse de croire que l'être humain n'est qu'un fétu de paille, Ballotté par le courant de la vie, Sans avoir la possibilité d'influencer en quoi que ce soit Le cours des évènements. Je refuse de partager l'avis de ceux qui prétendent Que l'homme est à c...
Parcourir Domaine Public Soleil couchant - J.M. de Heredia

Domaine Public

Soleil couchant José-Maria de Heredia Les ajoncs éclatants, parure du granit, Dorent l’âpre sommet que le couchant allume ; Au loin, brillante encor par sa barre d’écume, La mer sans fin commence où la terre finit. A mes pieds c’est la nuit, le silence. Le nid Se tait, l’homme est rentré sous le chaume qui fume. Seul, l’Angélus du soir, ébranlé dans la brume, A la vaste rumeur de l’Océan s’unit. Alors, comme du fond d’un abîme, des traînes, Des landes, des ravins, montent des voix lointaines ...
Parcourir Domaine Public Le toutou et le gui - G. Apollinaire

Domaine Public

Guillaume Apollinaire Poèmes à Lou Le toutou et le gui Un gentil toutou vit un jour un brin de gui Tombé d’un chêne Il allait lever la patte dessus, sans gêne, Quand sa maîtresse qui L’observe, l’en empêche et d’un air alangui Ramasse le gui « Gui, jappe le toutou, pour toi c’est une veine ! Qu’est-ce qui donc te la valut ?» « Vous êtes, cher toutou, fidèle et résolu Et c’est pourquoi votre maîtresse Vous aime avec tendresse, Lui répond La plante des Druides, Pour la tendresse à vous le pompo...
Parcourir Domaine Public La lune consolatrice - Renée Vivien

Domaine Public

Renée Vivien Dans un coin de violettes, 1910 La lune consolatrice Et voici que mon cœur s’épanouit et rit… Moi qui longtemps souffris, me voici consolée Par ce noir violet d’une nuit étoilée, Moi qui ne savais point que la lune guérit ! Moi qui ne savais point que la lune console De tout le chagrin lourd, de toute la rancœur ! Sa consolation illumine le cœur D’un rayon éloquent autant qu’une parole. Et d’un rayon furtif comme un furtif bienfait Elle se glisse au fond torturé de mon âme, Elle ...
Parcourir Domaine Public Désirs - Guy de Maupassant

Domaine Public

Guy de Maupassant Désirs Le rêve pour les uns serait d’avoir des ailes, De monter dans l’espace en poussant de grands cris, De prendre entre leurs doigts les souples hirondelles, Et de se perdre, au soir, dans les cieux assombris. D’autres voudraient pouvoir écraser des poitrines En refermant dessus leurs deux bras écartés ; Et, sans ployer des reins, les prenant aux narines, Arrêter d’un seul coup les chevaux emportés. Moi ; ce que j’aimerais, c’est la beauté charnelle : Je voudrais être bea...
Parcourir Domaine Public Anniversaire

Domaine Public

Gérard d’Houville (1875-1963) Oui. Je sais bien que c’est par une aube d’automne Que la mort vous a pris. Mais tout mon cœur s’étonne Au sombre souvenir de ce matin de deuil. Pourtant je vous ai vu, et dans votre cercueil Mêlé pieusement près de votre visage A vos cheveux d’argent l’or pourpré des feuillages ; Ceux-là dont vous aimiez les arbres entre tous… Et nous avons longtemps pleuré tout près de vous. Et cependant, jamais vous n’êtes mort, mon Père ! Vous n’avez pas cessé depuis cette he...
Parcourir Domaine Public Le Flambeau Vivant

Domaine Public

Charles Baudelaire (1821 - 1867) Recueil "les Fleurs du Mal" 1861 Ils marchent devant moi, ces Yeux pleins de lumières, Qu’un Ange très-savant a sans doute aimantés ; Ils marchent, ces divins frères qui sont mes frères, Secouant dans mes yeux leurs feux diamantés. Me sauvant de tout piége et de tout péché grave, Ils conduisent mes pas dans la route du Beau ; Ils sont mes serviteurs et je suis leur esclave ; Tout mon être obéit à ce vivant flambeau. Charmants Yeux, vous brillez de la clarté my...
Parcourir Domaine Public Paroles à l'amie

Domaine Public

Renée Vivien (1877 - 1909) Recueil "À l'heure des mains jointes" Paroles à l'amie Tu me comprends : je suis un être médiocre, Ni bon, ni très mauvais, paisible, un peu sournois. Je hais les lourds parfums et les éclats de voix, Et le gris m’est plus cher que l’écarlate ou l’ocre. J’aime le jour mourant qui s’éteint par degrés, Le feu, l’intimité claustrale d’une chambre Où les lampes, voilant leurs transparences d’ambre, Rougissent le vieux bronze et bleuissent le grès. Les yeux sur le tapis ...
Parcourir Domaine Public Pertinence Les causeurs

Domaine Public

"Pour les femmes, il est l’idéal. Il sait manœuvrer sans faire de jalouses. Il choisit l’élue du jour" ~ "Eh bien, non, ce n’est point un causeur..." – Causer ! Qu’est cela ? Causer, madame, c’était jadis l’art d’être homme ou femme du monde ; l’art de ne paraître jamais ennuyeux, de savoir tout dire avec intérêt, de plaire avec n’importe quoi, de séduire avec rien du tout. Aujourd’hui on parle, on raconte, on chipote, on potine, on cancane, on ne cause plus, on ne cause jamais. L’ardent musi...
Parcourir Domaine Public Histoire d'un bon bramin

Domaine Public

Histoire d’un bon bramin Conte Je rencontrai dans mes voyages un vieux bramin, homme fort sage, plein d’esprit et très savant ; de plus il était très riche, et partant il en était plus sage encore ; car, ne manquant de rien, il n’avait besoin de tromper personne. Sa famille était très bien gouvernée par trois belles femmes qui s’étudiaient à lui plaire ; et, quand il ne s’amusait pas avec ses femmes, il s’occupait à philosopher. Près de sa maison, qui était belle, ornée et accompagnée de jar...
Parcourir Domaine Public C'est le moment de me marier, chère mère

Domaine Public

NdL : À l’âge de 26 ans, Jules Verne, aîné d’une famille de cinq enfants, considère que le moment est venu de convoler en justes noces. Amoureux éconduit par de nombreuses jeunes-filles, il en est affecté. Finalement, c’est le 10 janvier 1857 qu’il décide de renoncer à sa vie de bohème en épousant Honorine du Fraysne de Viane, 26 ans, veuve et mère de deux fillettes. Elle lui donnera un fils en 1861 : Michel. Michel Verne qui prendra en charge un grand nombre des derniers manuscrits de son p...